#ChallengeAZ : Bilan 2016

J’ai eu besoin de quelques jours pour faire le bilan de mon ChallengeAZ. Ce n’est pourtant pas la fatigue d’écrire tous les jours, qui en est la cause.

Avant toute chose, je voudrais remercier toutes les personnes qui ont lu mes billets et qui m’ont encouragé en cliquant sur le bouton « j’aime ». Je remercie aussi celles qui ont permis la diffusion de mon travail par twitter ou autres sites.

Sept jours avant le début du challenge 2016, je n’avais toujours pas de thème, je prenais seulement la décision de participer. Plus beaucoup de temps, pour me décider quand me vient l’idée de travailler autour de mon arrière-arrière-grand-père Claude Samuel.

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#ChallengeAZ : Supplément : Arrivée du train à Saint-Ferréol

Au moment où Claude Samuel, Marie Louise Barret et leurs enfants quittent la Rullière vers 1879-1880, le paysage de Saint-Ferréol d’Auroure est en plein changement. De nombreux ouvriers ont pris place dans les environs de cette localité et dans celle de Pont-Salomon. Pendant près de quatre ans, ils vont creuser plusieurs tunnels et construire de nombreux viaducs.

 

Ligne Firminy à Annonay

La vallée de l’Ondaine et la région stéphanoise forment, grâce à la métallurgie et les houillères, la première région industrielle de France. Pour permettre une meilleure exportation de sa production d’acier ou de son charbon, le département de la Loire va investir rapidement dans de nouveaux moyens de transport.

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#ChallengeAZ : Z comme 3, 2, 1, Zéro, 1, 2, 3…

Claude Samuel entre dans les dernières années de sa vie. Le compte à rebours a commencé. Les ainés de ses enfants sont partis de la maison familiale. Ils sont allés rejoindre la vallée de l’Ondaine et l’attrait de ses industries. Claude attend (espère ?) la venue de petits enfants pour qu’ils prennent la suite et que l’histoire familiale continue.

 

Les dernières années

Vendredi 9 août 1901, Claude a maintenant 67 ans. En ce jour des bien-nommés Saint Amour et Saint Samuel, Claude devient pour la première fois grand-père.

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#ChallengeAZ : Y comme Y a du bruit dans la forge

Sur des billets précédents, plusieurs fois, j’ai évoqué le métier de cloutier qui non seulement a été celui de Claude Samuel mais a été, aussi, celui de son père.

J’ai décris leurs costumes et leurs habitudes alimentaires. Il est temps de présenter, maintenant, l’activité qui a accompagnée Claude, jusqu’à la fin de sa vie.

 

Les outils

Le premier des outils est la forge. C’est un petit ouvrage de maçonnerie d’environ 1 mètre de haut sur lequel on faisait se consumer du charbon. Pour augmenter la température, le cloutier utilisait un soufflet relié à la forge par une tuyère qui débouchait en son centre et qui permettait d’attiser le feu. Le soufflet était sûrement l’élément le plus cher de la forge. Il n’était pas rare, malheureusement pour le cloutier, que les rats endommagent cet instrument. La forge était similaire à celle des forgerons.

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#ChallengeAZ : X comme DeuX déménagements

Claude Samuel, après avoir vécu pendant environ dix ans à la Rullière, décide de déménager pour revenir habiter sur la commune de Saint-Ferréol d’Auroure. Plusieurs raisons semblent être à l’origine de ce déplacement, comme se rapprocher de ses frères et sœurs ou pour sa nouvelle activité professionnelle ou pour se rapprocher des villes industrielles en pleine expansion comme dans la vallée de l’Ondaine ou dans le bassin stéphanois.

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#ChallengeAZ : W comme Waouh que de changements

Après son mariage, Claude va entrer dans une nouvelle vie, celle de père. Autour de lui d’autres modifications vont voir le jour et la famille, jusqu’à là, si unie, va s’éloigner, au moins géographiquement.

 

La vie de père

Onze mois après son mariage avec Marie Louise Barret, Claude Samuel entend pour la première fois les cris de son premier fils.

C’est toujours sous le règne de Napoléon III, que Étienne Samuel nait le jeudi 19 mai 1870 à sept heures du soir, à la Rullière commune de Saint-Didier-la-Seauve. Ce n’est que le lendemain soir, à cinq heures, que Claude se rendra à la mairie pour déclaré la naissance de son fils. Lire la suite

#ChallengeAZ : V comme le Village de la Rullière

À partir de son mariage avec Marie Louise Barret, Claude Samuel va quitter Cubrisoles pour s’installer à la Rullière  de la commune de Saint-Didier-la-Seauve.

Le déménagement ne sera pas très long. Les deux hameaux sont distants de 2,5 kilomètres. De son village natale, Claude pouvait apercevoir les toits rouges de la Rullière, juste au dessus des arbres.

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Collection personnelle

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Collection personnelle

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#ChallengeAZ : U comme Union avec une fille-mère

Claude Samuel a épousé le 16 juin 1869, Marie Louise Barret qui à cette date était déjà mère d’une petite fille. Marie est née le 11 février 1866 chez son grand père Étienne Barret à la Rullière, Saint-Didier-la-Seauve. La déclaration de cette naissance, en l’absence d’un père, est faite par Caroline Lefèvre, qui est la sage-femme qui a accouché Marie Louise. Comment cette situation a-t-elle été vécu par les deux familles ?

Naissance Marie Barret
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#ChallengeAZ : T comme Triste mariage

En cette année 1869, Claude Samuel a 35 ans. Il est avec sa petite sœur Marie, 25 ans, les deux derniers enfants du couple Claude Samuel « père » et Marie Bergognon, à ne pas être mariés.

Pour Marie, on a vu qu’elle est tombée enceinte au début du mois de janvier de cette année et qu’elle vivra avec le père de son enfant, avant de se marier en cachette, l’année suivante à Saint-Étienne.

Pour Claude, il est étonnant de voir qu’il n’est toujours pas marié à 35 ans. Quelle est la raison ou quelles sont les raisons de ce mariage tardif ? Lire la suite

#ChallengeAZ : S comme Situation au retour

18 janvier 1860, ça fait environ trois mois que Claude Samuel a reçu la lettre de sa mère. Le congé qu’il a demandé se transforme en une libération provisoire. Il peut, enfin, rentrer après des siens.

Le 27 janvier 1860, le conseil d’administration du 98ème régiment d’infanterie de ligne, composé du colonel, qui préside ce conseil, d’un major, du trésorier, de l’officier d’habillement, d’un capitaine et de deux chefs de bataillon, accorde un certificat de bonne conduite à Claude Samuel. Sur ce document, est mentionné qu’il ne présente aucune infirmité apparente ou cachée. Lire la suite